La classe politique tunisienne va-t-elle enfin se réveiller et mettre une place une stratégie anti-terroriste à la mesure du danger existentiel qui menace désormais les fondements mêmes de la République ? Certains groupes salafistes ont fêté dans les mosquées ce carnage !
Le dernier bilan non-définitif de l’attaque terroriste qui a visé simultanément, dans la nuit du mercredi au jeudi 17 juillet 2014, des soldats tunisiens dans deux points de contrôle à Henchir Tella (Jebel Châambi), a fait 14 morts, dont un terroriste, et une vingtaine de blessés, selon une déclaration à la TAP de l’attaché de presse du ministère de la Défense nationale, Rachid Bouhoula.
Les terroristes ont utilisé contre les unités de l’Armée des roquettes RPG et des mitrailleuses. Tard dans la nuit, la même source avait indiqué que les opérations de poursuite sont toujours en cours ainsi que l’évacuation des corps.
Selon des médias sur place, les recherches se poursuivent et on tarde à trouver un certain nombre de soldats. Les patrouilles sont tombées sur plusieurs corps déchiquetés et seuls cinq corps entiers ont été retrouvés. Ceci explique en partie les difficultés à identifier à qui appartiennent les parties de corps trouvées un peu partout.
Le jour même, soit hier mercredi, les députés de l’ANC ont refusé de définir le terme terrorisme dans le cadre de la discussion du projet de loi anti-terroriste qui tarde à être promulguée.
Selon certaines informations publiées sur le Net, notamment le site Businessnews.com certains groupes salafistes tolérés par le pouvoir ont fêté, dans la nuit du mercredi à jeudi 17 juillet 2014, dans les mosquées et les rues à Bizerte, Jarzouna, Sidi Ali Ben Aoun, la cité Ezzouhour à Kasserine et la Délégation de Ben Guerdane l’attaque terroriste menée le soir même contre des unités de l’armée nationale à Jebel Châambi.
Le chef du gouvernement Mehdi Jomâa a donné des instructions pour lutter contre ce genre de manifestations.
A quand une vraie stratégie d’éradication de ce fléau ?