Après les accords du processus d’Arusha qui consacraient une évolution démocratique du régime rwandais, Paul Kagame savait qu’il ne pourrait pas accéder au pouvoir de manière démocratique car les Tutsis étaient ethniquement minoritaires.
La propagande nous enseigne que le meilleur moyen de dissimuler ses propres crimes est d’en accuser les autres. Les exemples fourmillent dans l’histoire de genre humain, les accusations des nazis contre les prétendues attaques polonaises en 1939 illustrent la méthode.
Il faut reconnaître que Paul Kagame en a retenu la leçon et l’emploie avec l’art du cynisme expérimenté.
Accuser la France d’avoir participé aux massacres et au génocide n’a pour Kagame qu’un seul objectif faire diversion et masquer ses propres crimes
Les faits sont têtus !
Après les accords du processus d’Arusha qui consacraient une évolution démocratique du régime rwandais Paul Kagame savait qu’il ne pourrait pas accéder au pouvoir de manière démocratique car les Tutsis étaient ethniquement minoritaires.
Dans ces conditions il a décidé de prendre le pouvoir par la force, dans la logique d’ailleurs de son action militaire effectuée à partir de l’Ouganda après un séjour aux États-Unis, et a commandité d’abattre l’avion du Président rwandais Juvénal Habyarimana le 6 avril 1994.
Il savait parfaitement que dans l’ambiance de haine qui régnait alors à Kigali le pire allait arriver mais c’était pour Kagame le prix à payer pour prendre le pouvoir.
Le président Mitterrand déclara alors que » Cela va être terrible » l’action de Paul Kagame était en conséquence calculée et préméditée.
Il n’y avait alors plus de coopération militaire française sur place.
Paul Kagame est tout simplement un criminel de guerre dont la défense est d’accuser la France !
Quant à la France avec notamment Alain Juppé alors ministre des Affaires étrangères elle n’a eu de cesse de mobiliser la communauté internationale pour que le Conseil de sécurité de L’ONU autorise l’intervention pour faire cesser le génocide, et il ne faut pas oublier… que Washington traîna manifestement les pieds pour reconnaître qu’il y avait bien génocide !
Et la France une fois de plus intervint seule avec quelques forces des pays africains, c’est une histoire connue !
Jacques Myard est député, maire de Maisons-Laffitte, président du Cercle Nation et République, membre de la Mission d’information de l’Assemblée nationale de 1998 sur le Rwanda.