Outre l’enrôlement d’enfants en violation des conventions internationales, l’ASL procède à des enlèvements, des tortures et des exécutions sommaires non seulement de soldats de l’armée régulière, mais également de civils opposés aux rebelles.
Selon Radhika Coomaraswamy, représentante spéciale des Nations unies pour les enfants dans les conflits armés, des rapports lui sont parvenus selon lesquels l’Armée syrienne libre (ASL) utiliserait des enfants soldats. L’information a été donnée par l’Organisation Human Rights Watch (HRW) qui a également dénoncé les crimes commis par l’armée du mouvement d’opposition au régime syrien. Outre l’enrôlement d’enfants en violation des conventions internationales, l’ASL procède à des enlèvements, des tortures et des exécutions sommaires non seulement de soldats de l’armée régulière, mais également de civils opposés aux rebelles.
« Ils (HRW) ont, finalement, réalisé qu’ils ont commis une lourde erreur en ne tenant pas compte et en ne rapportant pas la vraie réalité sur le terrain, et en Syrie en général » estime Syed Ali Wasif, chercheur à la Society for International Reforms and Research (Société pour la recherche et les réformes internationales) interviewé par PressTV (proche du régime iranien). Pourtant, explique le chercheur, cela fait longtemps que, comme un grand nombre de personnes qui connaissent la réalité de la Syrie, il ne cesse d’informer sur ces « gangs salafistes soutenus par l’Arabie saoudite, Israël, la France, la Grande Bretagne et les États-Unis » dont l’objectif est « de prendre le pouvoir » et de continuer de déstabiliser la région – dont l’Iran – au profit de leurs alliés. » Pour Syed Ali Wasif, HRW et des organisations comme Amnesty International doivent, un jour, reconnaître que ce n’est pas le président syrien qui est responsable en première intention de la violence en Syrie, mais bien le terrorisme salafiste soutenu par le Mossad et les agences de renseignement occidentales.
Les médias occidentaux– particulièrement en France où le ministre des Affaires étrangères Alain Juppé poursuit sa campagne aveugle de soutien aux rebelles – rôdés depuis la première guerre du Golfe et adeptes inconditionnels de la manipulation de leurs opinions publiques, finiront-ils par accorder quelque crédit à ceux qui essayent de faire entendre une autre voix ?