Près de deux tonnes de pilules de Captagon, des amphétamines très stimulantes utilisées par les jihadistes et les rebelles syriens, ont été saisies à l’aéroport de Beyrouth, dans un avion privé à destination de Ryad. À la tête des trafiquants, le prince Abdel Mohsen ben Walid ben Abdelaziz, petit-fils du roi fondateur de la monarchie Ibn Séoud, qui a été arrêté. L’Arabie saoudite, l’amie de la France, ne se contente pas de livrer des armes, du matériel militaire lourd et des lances missiles, aux armées mercenaires islamistes, notamment État islamiste (EI). Elle participe directement au trafic mondial de la drogue et, à ce titre, devient membre de la grande famille internationale des narcotrafiquants. Quant au Liban, il est devenu la principale plaque tournante du trafic de Captagon. 15 millions de pilules avaient été déjà saisies, en mai dernier, au port de Beyrouth, à destination des pays du Golfe.
Les dessous sales de la monarchie
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