« Un pied dans la neige, l’autre dans le sable. » C’est ainsi que l’écrivain et dramaturge suédois aimait décrire sa double passion : la Suède où il était né et avait écrit la série de romans policiers mettant en scène le commissaire Kurt Wallander (40 millions d’exemplaires, en 35 langues, mis en scène pour la télévision par Kenneth Branagh), et le Mozambique où, en 1986, il avait créé la compagnie d’art dramatique Teatro Avenida, devenu le seul théâtre professionnel de Maputo. Peu avant sa mort le 4 octobre dernier, il en parlait comme de son « aventure la plus exaltante », qu’il avait financée avec ses droits d’auteur. Mankell a succombé au cancer à Göteborg, en Suède, à l’âge de 67 ans. Militant pro-palestinien, il avait participé à l’expédition « Ship to Gaza ». En première ligne dans toutes les batailles contre le racisme ou les inégalités, Mankell fut un homme de culture rare, dont l’engagement généreux pour la justice et l’épanouissement n’avait pas de frontières.
Henning Mankell est parti au-delà…
Sur le même sujet
-
Ukraine – Quand les experts en guerre ne savent pas lire les cartes
-
Brigandage marocain : Le Makhzen veut spolier des biens diplomatiques algériens à Rabat
-
Un garçon palestinien a été abattu par des soldats israéliens sous les yeux de son père et est mort dans les bras de son frère
-
Comment le sionisme alimente les racismes