À la suite des pressions exercées par le mouvement Boycott, désinvestissement, sanctions (BDS), plusieurs institutions financières internationales ont déjà cessé leurs investissements dans des banques et entreprises israéliennes impliquées dans la colonisation. Selon un rapport publié par un groupement d’ONG et de syndicats, le fonds de pension néerlandais PGGM a exclu, en décembre 2013, cinq banques israéliennes (Hapoalim, Leumi, First International Bank of Israel, Israel Discount Bank et Mizrahi Tefahot Bank) de sa liste d’investissements. En 2014, le fonds de pension luxembourgeois FDC s’est également désinvesti de ces cinq banques. La danoise Danske Bank ainsi que l’allemand Deutsche Bank Ethical Fund ont placé Hapoalim Bank « sur une liste noire ».
Ce n’est pas malheureusement le cas des organismes financiers français telsBNP, Axa, Société générale, Crédit agricole ou BPCE qui selon ce même rapport, souligne les liens financiers avec des groupes israéliens actifs dans les colonies israéliennes des territoires palestiniens occupés.En poursuivant leurs activités, ces banques, accusent les auteurs de ce rapport, « contribuent à perpétuer une situation qui porte atteinte au droit à l’autodétermination et aux droits fondamentaux de la population civile palestinienne, notamment par l’exploitation des ressources naturelles, la destruction des biens privés et de l’aide humanitaire, le déplacement forcé de civils et les restrictions de mouvement et d’accès aux besoins et services essentiels. »