Début mars, Donald Trump accusait Barack Obama d’avoir procédé à des écoutes de son téléphone un mois avant son élection. Le 4 mars, il écrivait sur son compte Tweeter : « Terrible ! Viens de m’apercevoir qu’Obama avait piégé mon téléphone à la Trump Tower, juste avant la victoire. C’est du McCarthyism ! » Il n’apportait aucune preuve. Le tweet avait fait suite aux allégations du conservateur Mark Levin, reprises ensuite par Breitbart News, le site internet de Stave Bannon, le futur directeur de stratégie de Donald Trump. Mark Levin demandait une enquête du Congrès sur ce qu’il appelait les méthodes de « police d’État » de Barack Obama, utilisées au cours des derniers mois de sa présidence pour saboter la campagne de Donald Trump. L’affaire avait pris rapidement de l’ampleur. Le 14 mars dernier, cependant, la commission du renseignement du Congrès a conclu qu’il n’y avait eu aucune écoute de Trump par Obama. Toutefois, l’enquête n’est pas terminée et si le chef de la commission du renseignement, le conservateur Devin Nunes, a démenti les accusations de Donald Trump, la commission doit encore procéder à des auditions et examiner les documents demandés par les parlementaires au Département de la Justice. Fuites, écoutes, pirates russes, cyberguerre continuent d’animer la vie politique américaine.
Trump et les écoutes imaginaires
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